La Prep par cabotégravir injectable (Cab-la) est supérieure au tenofovir/emtricitabine par voie orale pour la prévention du VIH. Mais, au cours des essais HPTN 083 et HPTN 084, 20 infections à VIH ont été détectées dans le bras Cab-la, ce qui a amené à définir un nouveau syndrome, le syndrome de Levi (Long-acting early viral inhibition), chez les personnes infectées par le VIH dans le cadre d’une Prep par Cab-la.
Dans une étude menée chez 2 282 personnes sous Cab-la, six infections VIH sont survenues dans les six mois. Elles différaient sur le plan clinique et biologique des infections usuelles à VIH : peu ou pas de symptômes ; la réplication virale a été supprimée et la production d’anticorps diminuée la plupart du temps. De ce fait, la détection de l’infection est souvent retardée, ce qui peut amener à administrer inutilement le Cab-la, avec un risque de retard dans l’instauration du traitement et l’émergence de résistance aux II.
Eshleman SH, Abs 160
Article précédent
De Doxypep à Doxyvac
Article suivant
Grosse déception pour le vaccin anti-VIH
Covid-19 : où en est-on ?
Mpox : maîtrisée mais non contrôlée
Des hépatites fulminantes chez l’enfant
De Doxypep à Doxyvac
Le syndrome de Levi sous Prep
Grosse déception pour le vaccin anti-VIH
Tuberculose : un traitement plus court ?
II : pas plus de risque CV
VIH : le cancer tue
Les SMS de la Croi 2023
Cancer du sein : Kisqali réévalué à la hausse
Cancer du sein métastatique
Enhertu indiqué en deuxième ligne
Adénome à prolactine : le traitement médical en première intention
Zika et dengue nous rendent plus attirants pour les moustiques