Si le dopage génétique tient pour l’heure plus du spectre que du phénomène de masse, les tests de détection seront bientôt une réalité, avec les percées de deux recherches scientifiques récentes qui montrent qu’un athlète génétiquement modifié pourra être trahi par son sang. Publiées dans la revue « Gene Therapy », elles ont été financées par l’Agence mondiale antidopage (AMA). Les travaux des Allemands Perikles Simon (Mayence) et Michael Bitzer (Tübingen) sur des souris montrent que l’ADN transgénique peut être détectable jusqu’à 56 jours après l’injection. Richard Snyder (université de Floride) et Philippe Moullier (CHU de Nantes), ont quant à eux transféré chez des macaques des petits virus modifiés pour contenir les gènes de l’EPO et ils ont pu détecter l’ADN transgénique plus d’un an après. L’AMA espère arriver à faire converger ces deux méthodes afin d’avoir par un simple test sanguin une détection large du dopage génétique, à la fois des signatures virales et des gènes administrés.
DOPAGE
L’ADN transgénique bientôt détectable
Publié le 05/05/2011
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8956
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