Weight watchers (WW) est un programme de gestion du poids dont l'efficacité a été amplement validée. Une nouvelle étude randomisée et contrôlée s'est intéressée à son utilisation chez des personnes prédiabétiques (n = 225) afin de perdre du poids et améliorer leur hygiène de vie, versus le programme national habituel, autonome accompagné de matériel pédagogique (1).
À 6 et 12 mois, les participants du groupe WW avaient perdu 5,5 % de leur poids (soit – 4, kg à 6 mois et – 5,3 kg à 12 mois), alors que ceux du groupe témoin perdaient 0,8 % à 6 mois pour remonter à – 0,2 % à douze mois. L'amélioration a été également significative sur l'HbA1c et le HDL-c.
Le programme WW associe suivi en ligne (ordinateur ou application mobile) et réunions physiques en option. Le principe de base est de décompter des points par aliment, avec deux limites, quotidienne et hebdomadaire (pour les extra). Cette méthode s'est enrichie depuis sa création, les points attribués ne tenant plus seulement compte des calories, mais aussi du bénéfice nutritionnel global (« SmartPoints »). Par exemple, un fruit comme une poire compte zéro points, alors qu'un sorbet fraise en vaut 5. L'activité physique a aussi été intégrée sous forme « d'ActivPoints », et des programmes de fitness personnalisés mis en place avec la Fédération française de sport pour tous.
Dernière nouveauté en 2016 : le programme bien-être « FeelGood ». Il propose, non pas d'oublier la perte de poids, mais de la rendre possible en trouvant d'autres sources de bien-être que la nourriture. Prendre du temps pour soi est la première étape, difficile voire inconcevable pour certaines femmes notamment – elles accomplissent en moyenne 80 % des tâches ménagères, au détriment des activités de loisir (INSEE). Actuellement, 166 000 français-e-s en moyenne suivent le programme chaque semaine.
(1) DG Marrero et al. Am J Public Health. Epub Feb 18, 2016: e1–e8. doi:10.2105
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