L’HISTOIRE de la pharmacie s’écrit de plus en plus dans des petites sociétés créées autour d’un projet précis. L’exemple d’Adocia fondée en 2005, autour d’une plateforme technologique (BioChaperone) permettant d’améliorer l’efficacité et la maniabilité des protéines thérapeutiques illustre parfaitement cette tendance. (1).
Le fondateur d’Adocia, Gérard Soula, n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a été à l’origine de la « Success story » de Flamel Technologies, deuxième société française cotée au Nasdaq. Une expérience précieuse pour les négociations avec les investisseurs et les grands groupes pharmaceutiques et aussi les introductions en bourse.
Le développement d’Adocia repose sur la mise au point d’un polysaccharide capable de former des complexes moléculaires avec des protéines existantes afin d’augmenter leur solubilité, de les protéger contre la dégradation enzymatique et d’étendre leur durée d’action.
Des polymères BioChaperone ont été élaborés sur mesure pour les classes de protéines des domaines thérapeutiques ciblés par Adocia : facteurs de croissance, hormones (à commencer par l’insuline), anticorps monoclonaux avec, pour l’instant, des candidats médicaments dans la cicatrisation et le diabète. Les pistes les plus sérieuses étant BioChaperone - PDGF-BB - dans le traitement de l’ulcère du pied diabétique et, surtout, un analogue d’insuline à action rapide (formulé avec la technologie BioChaperone) pour lequel un accord de licence et de collaboration a été signé avec Lilly, fin 2011.
Un accord qui témoigne de la valeur de la technologie BioChaperone et de la capacité d’Adocia à valoriser cette technologie. C’est pour se donner les moyens d’amplifier ce succès qu’Adocia a été introduit, fin janvier, sur le marché réglementé Nyse-Euronext.
(1)Conférence de presse organisée par Adocia
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