« Les inhibiteurs SGLT2 sont commercialisées aujourd'hui dans quasi tous les pays européens sauf la France. C'est une situation extrêmement étonnante au vu du niveau de preuve tant cardiaque que rénal », rappelle le Pr Patrick Henry. Pour éclairer le débat la Société française de diabétologie (SFD) s'est pourtant attachée à publier en mars une analyse documentée des bénéfices risques de cette classe (1). Cette classe pour rappel est déjà recommandée au niveau international (recommandations ADA/EASD) depuis 2018 en seconde ligne après metformine chez les diabétiques avec maladie cardiovasculaire ou rénale chez lesquels prédomine l'IC ou la maladie rénale. Le recours aux anti-SGLTE est même désormais recommandé dès la première ligne chez ces mêmes diabétiques depuis cet été par l'ESC/EASD (2).
(1) Prise de position de la Société Francophone du Diabète (SFD): évaluation du rapport bénéfices-risques des inhibiteurs de SGLT2. Médecine des Maladies Métaboliques 2019;13:195-209.
(2) F Consentino et al. 2019 ESC Guidelines on diabetes, pre-diabetes, and cardiovascular diseases developed in collaboration with the EASD. Eur Heart J 2019. ehz486, https://doi.org/10.1093/eurheartj/ehz486
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