L'insuline glargine Lantus dispose depuis début 2016 de son biosimilaire. Un biosimilaire - molécule biologique complexe - n'étant pas un générique, sa commercialisation exige un plan de développement constitué d'études cliniques (profil de qualité, de sécurité et d'efficacité), comparativement au produit original et non pas une simple étude de bioéquivalence. Le plan de développement du premier biosimilaire de la glargine, baptisé Abasaglar, a duré cinq ans. La non-infériorité de l'Abasaglar a été démontrée, en termes d'efficacité, d'HbA1c à 6 mois avec un profil de tolérance similaire à la Lantus. Pour autant, le pharmacien ne peut pas substituer Abasaglar à Lantus, comme pour les génériques ; l'ANSM stipulant qu'un biosimilaire ne peut être délivré à l'initiative du pharmacien qu'en initiation. Abasaglar est indiqué en première intention chez le diabétique de type 1 nouvellement diagnostiqué chez l'adulte (cela vaut pour le diabétique de type 2) et l'enfant de plus de 5 ans mais en seconde intention chez les enfants de 2 à 5 ans.
Insulinothérapie basale
Premier biosimilaire de l’insuline glargine Abonné
Publié le 26/12/2016
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Source : Le Quotidien du médecin: 9544
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