La pharmacogénétique met en évidence différentes réponses aux traitements selon les individus. Elle permet d’anticiper les sujets répondeurs des non répondeurs et éventuellement de prescrire un produit de remplacement.
Beaucoup d’exemples existent dans le domaine cardiovasculaire. Le cas du clopidogrel est particulièrement intéressant. Dans un travail paru dans le NEJM il y a quelques années, on a pu identifier le cytochrome P450 et des variations de ce cytochrome associées aux variations de la réponse au clopidogrel. Le clopidogrel nécessite la transformation par le cyt P450 pour être actif. Les chercheurs ont pu constater qu’une variante du cyt P450 s’accompagnait de taux significativement peu élevés du métabolite actif du clopidogrel et d’une diminution de l’inhibition de l’agrégation plaquettaire comparativement aux non porteurs de cette variante (1). En revanche, cet effet n’est pas observé avec le prasugrel (2).
Communication du Pr Philippe Amouyel, Institut Pasteur, Lille.
(1) Mega JL et al. Cytochrome p-450 polymorphisms and response to clopidogrel. NEJM, 2009 Jan 22;360(4):354-62.
(2) Mega JL. et al. Relationship to Pharmacokinetic, Pharmacodynamic, and Clinical Outcomes. Circulation. 2009;119:2537-38.
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