Dans un foyer sur deux au moins, la TV tourne en arrière-plan pendant les repas, sans parler des écrans nomades, smartphones et tablettes, causant troubles de l’oralité et troubles fonctionnels intestinaux. « On nous dit souvent ‘il faut vivre avec son temps’, oui, mais l’écran est imposé de façon anormale dans certaines situations, souligne la Dr Sylvie Dieu Osika, pédiatre membre du collectif surexposition écrans. Il est utilisé pour faire manger l’enfant difficile, l’enfant que l’on veut faire grossir, l’enfant malade ou sortant d’hospitalisation : l’enfant va alors manger, mais pas apprendre à manger. Il va manger à l’insu de son plein gré, se remplir. » Le problème n’est pas la lumière et les ondes, mais la technoférence, l’interférence de l’écran entre le parent et l’enfant. Le parent est absorbé par l’écran, il n’est pas réellement disponible. Or, l’interaction parent/enfant est essentielle au moment de découvrir un aliment : on accompagne d’une description « regarde, c’est bon, j’ai goûté », ce qui suscite la curiosité et l’envie. Il en est de même au moment de donner un biberon. « C’est un message à faire passer dès la visite des 15 jours de vie », insiste la spécialiste.
À noter, dans le cadre du programme « Manger Mieux, Manger Vrai, Manger Ensemble », le groupe Lactalis va mettre en place des actions dès septembre 2021 pour lutter contre la technoférence au moment des repas.
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