David Sacks (1) a passé en revue les facteurs non glucidiques intervenant dans le taux d’HbA1c. Il a rappelé la structure extrêmement complexe de la molécule d’hémoglobine, soulignant que la glycation correspond à l’addition non enzymatique d’un sucre sur une protéine. Cela passe par la formation initiale rapide d’un composé labile (base de Schiff), suivie par une réaction plus lente avec formation d’une cétoamine stable et, dans le cas de l’hémoglobine, par la formation d’hémoglobine glyquée (HbA1c).
La concentration d’HbA1c dépend à la fois de la glycémie et de la durée de vie des hématies. Elle représente la valeur intégrée de la glycémie sur les 8 à 12 semaines précédentes. Mais elle peut aussi être influencée par de nombreux paramètres. Ces effets sont souvent difficiles à analyser car la plupart des études reposent sur un très petit nombre d’observations, avec le plus souvent de faibles variations d’HbA1c, et des conséquences cliniques peu probables.
Il faut également noter que la technique de dosage d’HbA1c a bien évolué au cours des années récentes ; des anomalies décrites précédemment n’existent désormais plus. Néanmoins, il persiste certaines conditions où le dosage peut être perturbé par des anomalies non glucidiques.
Les modifications d’HbA1c peuvent en fait être liées soit à des anomalies qui modifient la valeur d’HbA1c en elle-même soit à des facteurs qui interfèrent avec le dosage.
Liens d’intérêt : aucun lien d’intérêt lié à cet article. Pour ce congrès ADA 2015, les frais d’inscription et d’hébergement ont été pris en charge par VitalAire, les frais de transport ont été réglés personnellement
(1) D’après la communication de David Sacks (National Institue of Health, États-Unis)
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