Depuis plus d’une décennie, plusieurs études suggèrent que l’antidiabétique oral présente des propriétés anticancéreuses. En 2012, plus de 20 essais cliniques ont été lancés, avec des résultats particulièrement intéressants dans le cancer colorectal.
Afin de mieux cibler les sous-populations candidates, les équipes de recherche se sont attachées à décrire les mécanismes sous-tendant les effets bénéfiques antitumoraux. La metformine semble détruire préférentiellement les cellules souches cancéreuses des glioblastomes, des cancers de l’ovaire et du sein, via l’activation de la protéine kinase activée par l’AMP.
L’équipe japonaise dirigée par Heiichiro Udono (étude publiée dans les « PNAS ») a montré que la metformine cible les lymphocytes T CD8 infiltrant la tumeur. Ces cellules cytotoxiques subissent de manière inévitable au fil du temps un épuisement fonctionnel dans la zone péritumorale. Ce phénomène se traduit par une production diminuée du triplet de cytokines antitumorales, IL-2, TNFalpha et IFNgamma, et entraîne au final l’élimination par apoptose. Les chercheurs japonais ont montré que le biguanide exerce un effet protecteur sur les cellules CD8 en maintenant leur multifonctionnalité et leur production de ces trois cytokines.
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