Autre question clé à la lecture de ce BEH (1) : comment l’améliorer le parcours de soins, souvent inexistant ou informel (ce qui est souvent synonyme) ? Comment faire en sorte de partager l’information sur les sujets à risque entre professionnels de santé ? Risque rénal, pied diabétique, risque cardiovasculaire où médecin, pharmaciens, infirmiers, diététiciens, laboratoires d’analyse médicale, devraient coopérer, apporter leur contribution. Par exemple, que sait le pharmacien des objectifs thérapeutiques du patient ? De ses fragilités, le rein, par exemple. Alors qu’il peut délivrer des médications à risque néphrotoxique !
Des professionnels de santé, pharmaciens, paramédicaux, sont amenés à entendre des propos négatifs, anxieux, sur tel ou tel traitement, de ce fait mal pris, abandonné ou sous l’influence des médias (campagne anti-statines, anti vaccins de la grippe) [lire page 12] : mais combien d’entre eux ont l’opportunité, les moyens mêmes d’en informer le médecin traitant ?
Construire le parcours de soins était, et demeure, le principal objectif des réseaux diabète, tant fustigés. Certes trop monothématiques, un peu trop coûteux et plus ou bien moins évalués. D’accord ! Mais ils ont tant fait, et peuvent encore remplir un vide, là où les autres soignants restent sans solution.
Savoir évoquer une dermatose neutrophilique
Un Pots encore mal connu
Marfan et enceinte
PID de la sclérodermie systémique