Lors du congrès Heart Failure 2017, à Paris, Tessa Kole (Groningen, Pays-Bas) a présenté les résultats d’une intéressante recherche suggérant que le groupe sanguin ne présentant pas les antigènes A, B ou AB (groupe O) était moins exposé aux événements cardiovasculaires, en particulier coronariens.
Certes il s’agit de l’étude cas-témoins effectuée à partir de 11 cohortes prospectives, ce qui correspond à un niveau d’évidence faible. Mais l’étude regroupe tout de même 1 362 569 sujets et un total de 23 154 événements cardiovasculaires.
Or on constate que dans les groupes non-O, il y a une augmentation significative des événements coronariens (OR : 1,09 ; IC 95 % : 1,06 – 1,13) et des événements cardiovasculaires en général (OR = 1,09 ; IC 95 % : 1,06 – 1,11).
Tessa Kole reconnaît que cette surmorbidité doit être confirmée par d’autres études mais elle avance plusieurs explications possibles (concentration du facteur von Willebrand, taux de cholestérol, de galectine-3…). Et, en cas de confirmation, l’étude des groupes sanguins pourrait s’intégrer aux stratégies de prévention cardiovasculaire…
Mais cela est une autre histoire.
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