UN JEÛNE DE quarante-huit heures semble protéger les cellules saines des effets non spécifiques des molécules antitumorales. Ce phénomène pourrait permettre d’augmenter les doses de médicaments, améliorant ainsi l’efficacité des traitements.
Longo et coll. ont découvert ce phénomène in vitro sur des cellules cultivées dans un milieu appauvri. Ils l’ont ensuite étudié in vivo chez la souris : un lot de 17 animaux affamés pendant deux jours a reçu une dose massive d’étoposide. Alors que près de la moitié des souris témoins (nourries normalement) n’a pas survécu au traitement, une seule des souris soumises au jeûne n’a pas résisté au traitement.
De plus, si le jeûne amaigrit les animaux, tous ceux qui survécu à la chimiothérapie ont rapidement récupéré un poids normal, contrairement aux animaux témoins survivants.
Les effets d’un tel protocole appliqué aux humains restent cependant à évaluer. Le rapport bénéfice/risque de la stratégie est encore totalement inconnu.
L. Raffaghello et coll., « Proc Natl Acad Sci USA », juin 2008, vol. 105, pp. 8215-8220
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