Le myélome multiple représente 1,3 % de tous les cancers mais 10 % des cancers hématologiques (20 500 nouveaux cas et 12 216 décès en Europe, en 2 012). On sait que c’est un cancer du sujet âgé, avec un âge médian de diagnostic de 65-70 ans (après 75 ans, dans un tiers des cas).
Le myélome est un cancer grave avec une survie médiane allant de 30 à 62 mois, cela en dépit de progrès thérapeutiques certains, en particulier pour les myélomes nouvellement diagnostiqués (NDMM), avec les associations MPT (Melphalan - Prednisolone - Thalidomide) et VMP (Velcade - Melphalan - Prednisolone). Cependant, ces associations ne sont utilisées que pendant une période de temps limitée, en raison de la toxicité et en particulier du risque élevé de cancers secondaires.
1 cycle tous les 28 jours
L’étude First dont les résultats ont été présentés par le Pr T. Facon (Lille) change la donne, en montrant que l’association lenalidomide avec de faibles doses de dexaméthasone (Rd) administré en continu jusqu’à la survenue d’une rechute (1 cycle tous les 28 jours) améliorait significativement le pronostic par rapport au protocole MPT mais aussi par rapport à un protocole Rd limité à 72 semaines (18 cycles).
La survie sans progression (PFS) est significativement améliorée (HR = 0,72, p = 0,00006), cela dans tous les sous-groupes préspécifiés. L’analyse intermédiaire montre aussi une amélioration de la survie globale (HR = 0,78, p = 0,0168). Le taux de réponse est de 75 %, avec une durée médiane de réponse de 35 mois. Tous les critères secondaires sont également améliorés, notamment la qualité de vie.
Enfin, la tolérance est globalement meilleure dans le groupe Rd, avec en particulier une réduction du nombre de cancers secondaires hématologiques (0,4 % versus 2,2 %) alors même que les patients ont été traités plus longtemps.
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