En cancérologie plus qu'ailleurs les traitements évoluent très vite. Après la chimiothérapie, l'arrivée des thérapies ciblées a largement modifié les méthodes d'évaluation dans le suivi des patients et l'évaluation des réponses. À nouveau l'introduction d'un autre type de thérapeutique, l'immunothérapie, oblige les radiologues à revoir leurs pratiques. C'est notamment le cas dans le cancer du poumon. L'immunothérapie engendre de nouveaux effets secondaires comme la pneumopathie interstitielle, des colites, des atteintes endocriniennes… On peut observer des pseudo-progressions dues à l’infiltration lymphocytaire autour de la tumeur. La réaction immunitaire peut aussi révéler de nouvelles lésions. Enfin une progression lente n'est pas nécessairement une indication à modifier le traitement même si sous immunothérapie la réponse peut être fulgurante. Il y a donc de nombreux pièges à éviter pour le radiologue.
Session : Suivi des patients sous immunothérapie
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Une stratégie à dupliquer
La révolution des pratiques
Une stratégie à dupliquer
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