Les députés sous pression à la veille de la manifestation des libéraux du 14 février ? La proposition de loi du groupe Horizons, allié de la majorité, pour des règles d'installation plus strictes des nouveaux médecins a été retirée lundi 13 février de l'ordre du jour de l'Assemblée nationale.
« Le dialogue est bloqué », a constaté le rapporteur de la proposition Horizons, Frédéric Valletoux, qui prévoit d'ici un mois de déposer un texte retravaillé. La proposition initiale devait être examinée par l'Assemblée dans le cadre d'une journée dédiée aux textes Horizons, le 2 mars.
Une nouvelle PPL plus large à venir
Elle avait été rédigée initialement à l'automne par le député Thomas Mesnier, médecin urgentiste de profession, dont l'élection a été invalidée par le Conseil constitutionnel, et qui a ensuite été battu dans les urnes fin janvier lors d'un nouveau scrutin. Il défendait une incitation à s'installer dans les zones sous-denses en médecins et un « nouveau mode d’autorisation d’installation des médecins » afin de lutter contre les déserts médicaux, mais sa proposition divisait le camp présidentiel.
Depuis, souligne Frédéric Valletoux, « il y a eu les annonces du président de la République le 6 janvier pour une refondation du système de santé, et la proposition de loi de Stéphanie Rist » pour l'accès direct à certains infirmiers, kinésithérapeutes et orthophonistes - à laquelle s'opposent les médecins libéraux. L’ancien président de la Fédération hospitalière de France (FHF), entend désormais travailler sur une nouvelle proposition de loi plus large « santé et territoires », avec le gouvernement.
(Avec AFP)
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