Seuls quatre établissements de santé privés sur 10 ont une image positive de leur agence régionale de santé. C’est ce qui ressort du baromètre sur les relations des établissements de santé privés MCO avec leur ARS mené par l’institut Ipsos. Pis, elles sont perçues comme bureaucratiques (66 %), inéquitables (51 %), chronophages (50 %) et opaques (40 %).
Selon Ségolène Benhamou, présidente de la FHP-MCO, « les cliniques croulent sous les textes réglementaires, les enquêtes, les contrôles... ». Selon elle, il existe une vraie discordance entre ce qu’exige la tutelle des établissements et le non-respect de la réglementation par une partie des ARS.
Résultats, seul un établissement privé sur quatre perçoit son ARS accessible et un sur cinq considère son agence ouverte au dialogue. Pourtant, alors que deux cliniques sur trois estiment que leur ARS a une bonne connaissance de leurs activités, trois quarts d’entre elles ne pensent pas que cette dernière représente un soutien au développement de leur établissement. La plupart d’entre elles se jugent discriminées par rapport aux établissements de santé publics concernant les autorisations (87 %) ou les subventions (92 %). Leurs relations avec la délégation territoriale sont jugées meilleures (63 %) qu’avec le siège de l’ARS (49 %).
Parmi les actions des ARS, rien ne trouve grâce aux yeux des cliniques. Elles feraient même régresser la qualité et la sécurité des soins apportés aux patients (57 %) et l’efficience des soins (78 %), l’innovation (83 %) ou les coopérations avec la médecine de ville (84 %).
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