« Ceux que j'ai envie de critiquer, ce sont les nostalgiques d'une certaine mort idéalisée qui disent que la médecine est une barbarie. Ceux qui disent qu'ils préfèrent mourir librement plutôt qu'entre les mains de médecins. À cela, je m'oppose radicalement. Les services de soins palliatifs sont des sommets d'humanité et je comprends cette crainte de dévaluation des soins palliatifs au nom de la liberté. Inversement je pense même qu'il faudrait penser l'euthanasie ou le suicide assisté dans des cadres médicaux extrêmes face à une fin de vie inéluctable, un peu comme la pointe extrême des soins palliatifs. »
Frédéric Worms, philosophe, directeur de l'ENS, ex-membre du CCNE, interviewé par l'Obs, à la veille de la convention citoyenne sur la fin de vie qui commence le 9 décembre.
Le programme Emmie au Québec ou comment amener les femmes enceintes à se vacciner
Décès de Roland Mehl, fondateur du prix Galien
Fraude à la Sécu : un couple de médecins accusé d’avoir détourné un million d’euros
Des personnalités demandent l'entrée au Panthéon de la psychiatre et résistante Adélaïde Hautval