Alors que le projet de loi sur la réforme des retraites doit repasser devant l’Assemblée nationale les 19 et 20 novembre, les gynécologues obstétriciens du SYNGOF expriment à leur tour leur vif mécontentement au sujet de l’exclusion, à ce stade, des médecins hospitaliers du dispositif de pénibilité au travail. Exercice de nuit, gardes et astreintes, urgences, stress, les médecins font valoir leurs arguments. « Ce ne serait que justice de reconnaître cette particulière sollicitation aussi bien physique que morale, qui au fil d’une carrière retentit invariablement sur notre santé », avance le SYNGOF.
Avec d’autres organisations représentatives, le syndicat réclame l’ouverture de négociations spécifiques afin que le travail de nuit des médecins exposés soit reconnu comme facteur de pénibilité dans le cadre de la réforme. Selon nos informations, le ministère de la Santé n’exclut pas d’ouvrir des discussions, non pas sur la reconnaissance de la pénibilité des médecins, mais sur les conditions de travail à l’hôpital.
Les praticiens du SNPHAR-E ont déjà déposé de leur côté un préavis de grève pour le 28 novembre pour réclamer l’ouverture du compte individuel pénibilité aux médecins.
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