Meilleurs ennemis, ophtalmologistes et orthoptistes se déchirent sur le certificat de qualification professionnelle de technicien assistant en soins ophtalmologiques (TASO), que le SNOF souhaite mettre en place depuis 5 ans. Dans un contexte de crise démographique des ophtalmologistes, confrontés à un doublement de leur activité d’ici à 2030, « il faudrait tripler le nombre d’orthoptistes », estime le Dr Thierry Bour. Irréaliste, selon lui. D’où l’idée d’un nouveau statut, sanctionné par une formation de 100 heures, ouverte aux aides-soignantes, infirmières, et secrétaires médicales ayant une expérience de 2 ans en cabinet. « Il ne s’agit pas d’abandonner les orthoptistes pour les TASO », précise le Dr Thierry Bour.
Une précaution qui ne suffit pas à rassurer le syndicat national autonome des orthoptistes. Le SNAO juge dans un communiqué que « proposer 100 heures de formation théorique pour effectuer des actes que les orthoptistes acquièrent au cours de 3 ans d’étude est quasi insultant pour notre profession ». S’il rappelle son attachement aux coopérations interprofessionnelles, il conteste néanmoins une formation qui rendrait moins indispensables les paramédicaux.
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