Le Collectif interassociatif sur la santé (CISS) a eu beau chercher, aucun patient ne figure parmi les sept sages chargés de fixer d’ici mai les grandes lignes de la stratégie nationale de santé annoncée par Jean-Marc Ayrault à Grenoble.
L’association d’usagers relève que le Premier ministre a nommé « des professeurs, des docteurs, des technos… ». « L’expertise profane reste à la porte », ironise le collectif.
« Au moment où de partout notre système craque en raison des déserts médicaux, des conditions économiques de plus en plus rudes de l’accès aux soins, de l’inadaptation des prises en charge à l’explosion des maladies chroniques et du feuilleton tragique de la sécurité sanitaire, la réforme se programme donc sans nous. Boulette ou camouflet ? », s’interroge le CISS, nostalgique de la loi des patients du 4 mars 2002.
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