Le Syndicat national des enseignants de médecine générale (SNEMG) réclamait depuis plus d'un an la concrétisation d'un nouveau mode de rémunération favorable aux quelque 9 500 maîtres de stage des universités (MSU). C'est chose faite à la faveur du statut de collaborateur occasionnel du service public (ouvert aux MSU), et surtout de la clarification du mode de prélèvement des cotisations sociales dans ce cadre.
Jusque-là en effet, le mode de prélèvement des charges sociales patronales n'était pas explicité – laissant les universités et les praticiens dans le flou. Désormais, la part patronale des cotisations sociales sera financée sur le budget de l'ONDAM (dépenses d'assurance-maladie) et ne sera donc plus prélevée sur la rémunération brute des MSU.
Selon le syndicat, cette réforme permettra une revalorisation « nette » de la paye des praticiens MSU, bienvenue pour « rattraper des années de blocage » (une seule revalorisation en 20 ans). « C'est un système gagnant pour tous », explique le Dr Anas Taha, président du SNEMG. Il invite donc les MSU à adhérer à ce nouveau mode de rémunération plutôt que de rester à l'ancien mode de règlement par indemnités pédagogiques.
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