Voici l’ambiance surréaliste de la journée du 16 mars, veille du confinement.
Deux heures en continu le matin, à répondre aux mails et aux SMS, arrivant par rafales.
J’ai évité de nombreuses consultations en les repoussant plus tard dans la semaine, en envoyant par mail des ordonnances de dépannage, des certificats de facteurs de risque (permettant un aménagement de poste pour les patients fragiles). Plusieurs refus d’arrêt de travail si patients non malades (même avec facteurs de risque).
L’après-midi, je me suis limité à 16 consultations sur rendez-vous avec de nombreux états grippaux. Port de la blouse et du masque en permanence. L’un des cas les plus suspects était une infirmière hospitalière (mais elle a contacté le 15, samedi, qui a organisé le test —> négatif). Quelques mini-consultations par la fenêtre du cabinet.
Petite anecdote : un vieux monsieur bronchiteux est venu sous la pression de sa femme. Il toussait un peu. Celle-ci lui a dit de me montrer un compte-rendu (que j’avais déjà) et qui datait de quelques mois : séjour en réanimation pour détresse respiratoire. Je lui dis qu’effectivement il était un peu à risque. « Ah bon », me répond-il !
À noter que je me suis senti plus en sécurité au cabinet l'après-midi, qu’au Super U le matin où c’était la folie. Plein de monde. Difficile de garder un mètre entre les têtes.
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