L’Union régionale des professionnels de santé (URPS médecins) des Pays de la Loire n’a pas de mots assez durs pour décourager les internes de signer les contrats d’engagement de service public (CESP), proposés par l’agence régionale de santé (ARS). Le principe du CESP consiste à octroyer des bourses en l’échange d’un engagement à s’installer dans une zone déficitaire un certain nombre d’années. Mais l’URPS appelle les étudiants en médecine générale à « mesurer les conséquences de ce contrat ». L’union met l’accent sur les pénalités « exorbitantes » que subiront les médecins qui décident de rompre le contrat. Ces sanctions pourraient entraîner, selon elle, un désintérêt total de la part des étudiants.
L’URPS doute également de la pertinence d’un engagement sur une installation à 10 ans et estime que les lieux d’exercice, sélectionnés par les ARS, sont des « pièges » pour les futurs médecins. Enfin, l’union des libéraux regrette l’absence de détermination de zones fragiles pour les spécialistes, ce qui freinerait l’installation de nouveaux professionnels.
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