La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) du Languedoc-Roussillon dénonce l’« opacité malsaine » dont ferait preuve l’Agence régionale de santé (ARS) dans sa politique de rémunération des gardes et astreintes en établissements de soins. En choisissant de ne pas indemniser certains médecins libéraux qui assurent la permanence des soins (PDS) en clinique, l’agence entretient entre les secteurs public et privé « une discrimination insupportable pour le même service rendu à la population, pour la même pénibilité du travail de nuit », accuse le Dr Jean-Paul Ortiz, président de la CSMF 66.
À moitié satisfait de la « reconnaissance encore partielle », en terme de rémunération, dont bénéficient certains praticiens libéraux dans les cliniques (chirurgiens de la main, ophtalmologistes, ORL, radiologues et urologues...), le syndicat appelle à étendre cette rémunération à l’ensemble des médecins concernés, « sous peine de voir perdurer un sentiment d’inégalité ».
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