Le débat sur l’accès aux soins s’enflamme à nouveau après les déclarations du président de la Conférence des doyens. Le 14 juin dernier, le Pr Perrotin évoquait dans « Le Quotidien » le principe d’un devoir de service public de deux à trois ans pour les médecins fraîchement diplômés ou déjà installés. Il y a deux semaines, l’Ordre national avançait une proposition similaire : obliger les jeunes médecins à exercer dans la région de délivrance de leur diplôme pendant 5 ans.
Pour les syndicats, ces mesures « coercitives » ne résoudront pas le problème de la démographie médicale et elles font porter aux nouvelles générations le poids des erreurs passées.
De nombreux lecteurs du « Quotidien » ont aussi réagi à ces propositions, parfois violemment en évoquant la volonté de mettre en place un « service de travail obligatoire ». D’autres sont moins réfractaires à l’idée de renvoyer l’ascenseur à la collectivité qui prend en charge leurs études. L’idée d’un contrat de service public obligatoire, limité dans le temps, qui existe déjà dans d’autres pays comme le Canada, est-elle juste ? Peut-elle améliorer la situation des déserts médicaux ?
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