C'est une nouvelle séquence qui s'ouvre dans la triste affaire Vincent lambert. Lors de l'audience devant la Chambre des familles du TGI de Reims, le procureur de la République a requis la désignation d'un tuteur extérieur à la famille pour représenter Vincent Lambert. La juge des tutelles de Reims décidera le 10 mars si cette nomination est nécessaire ou non. La décision sera rendue par courrier aux différentes parties.
"Mon mari n'a pas besoin d'un tuteur, je suis son épouse. Si la justice décide qu'il faut un tuteur, je suis évidemment légitime, sinon que resterait-il de notre mariage?", a expliqué Rachel Lambert. Selon François Lambert, le neveu de Vincent partisan de l'arrêt des traitements, une tutelle représenterait "une menace supplémentaire pour le droit de Vincent à ne pas subir d'acharnement thérapeutique". "La justice doit dire que le débat du maintien en vie de Vincent a déjà été tranché notamment par la plus haute juridiction européenne, on ne va pas recommencer à l'infini ce procès", a plaidé Gérard Chemla, l'avocat de François Lambert. Quant aux parents, farouchement déterminés à maintenir en vie leur fils, ils espèrent dans la désignation d'un tuteur la possibilité d'un transfert de Vincent vers un autre établissement.
Le principal syndicat de kinés libéraux appelle à la grève le 18 septembre
Ciblage des médecins prescrivant « trop » d’arrêts de travail : mise en cause, la Cnam détaille sa méthode
L’Académie de médecine veut assouplir les accès directs à certains spécialistes pour réduire les délais
Les maillages départementaux, échelons intermédiaires indispensables de l’attractivité médicale