On ne plaisante pas avec la corruption en Corée (du sud). Pour l'avoir un peu oublié, l'ancien ministre de la Santé du pays a été condamné jeudi pour abus de pouvoir. Il n'est pas le seul à faire les frais de l'affaire Samsung, qui a emporté l'ex-présidente Park Geun-Hye, destituée en mars par la plus haute juridiction de Corée du Sud. Ce scandale a vu des conglomérats comme Samsung verser des pots-de-vin en échange de faveurs.
La cour du district central de Séoul a condamné Moon Hyung-Pyo à deux ans et demi d'emprisonnement. L'ex-ministre de la Santé et des affaires sociales a été reconnu coupable d'avoir fait pression sur la Caisse nationale de retraite (NPS), gros actionnaire de Samsung sous tutelle de son ministère, pour qu'elle soutienne la fusion de deux unités de Samsung, Cheil Industries et C&T, en 2015. "Le fait qu'un responsable du ministère de la Santé fasse pression pour porter atteinte à l'indépendance du NPS est hautement répréhensible", a dit le tribunal, selon l'agence sud-coréenne Yonhap.
Dans cette histoire, le parquet avait estimé que Mme Park avait donné l'ordre à son ministre de soutenir la fusion. Mais l'ex-ministre de la Santé joue de la malchance. En 2015, c'est à lui que l'ancienne présidente avait déjà fait payer l'épidémie de Mers-Cov qui avait affolé la population et avait valu à Moon Hyung-Pyo d'être limogé de son poste ministériel.
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