Le nouveau projet d’établissement de l’hôpital psychiatrique privé Sainte-Marie, à Nice, crée des remous. Une partie du corps médical n’y adhère pas et préfère prendre la porte. Selon le généraliste Franck Fassi, rester, ce serait « cautionner un système de médecine low cost ».
Neuf généralistes et six ou sept spécialistes auraient rompu leur contrat de travail sans préavis. Tout salarié, en France, peut prendre acte de la rupture de son contrat de travail s’il reproche à son employeur des manquements graves à ses obligations. Une condition juridique remplie aux yeux de ces médecins, qui estiment que le projet d’établissement met en danger les patients. Franck Fassi cite le cas du 6 mai, où deux médecins se sont retrouvés à gérer... 413 patients.
La direction de l’hôpital psychiatrique conteste la version des médecins, qu’elle envisage de poursuivre pour abandon de poste. Si le tribunal estime que l’employeur n’a pas manqué à ses obligations, le départ des praticiens serait assimilé à une démission.
Le feu couvait depuis des années à Nice. La directrice de l’établissement rappelle que les restructurations en cours ne tombent pas du ciel. L’ARS PACA a validé le projet d’établissement, après que l’IGAS a appelé de ses vœux la refondation de l’hôpital.
Acculé, le CHU de la Réunion fait fi de la septaine pour son personnel de retour sur l'île
L'hôpital de Dieppe en proie à plusieurs clusters Covid, 141 agents et 123 patients contaminés
Hôpital : nouvelle journée de mobilisation le 21 janvier et lundis de la colère, les syndicats veulent rallumer la flamme
Covid-19 : à l'AP-HP, une deuxième vague « sans commune mesure » avec la première mais un surcoût de 346 millions d'euros