« Une décision commune »

« En fait, la question du lieu où j’allais exercer ne s’est pas vraiment posée. Je suis un enfant de la région, donc ça me semblait normal de m’y installer. Quant à mon épouse, bien que Bretonne d’origine, elle a fait ses études supérieures dans les Deux-Sèvres. Cela dit, nous n’excluons pas de bouger un jour. Mais pas tout de suite, cela ne fait que cinq ans que je suis installé. Quant à notre rythme de vie, c’est véritablement celui que nous avons choisi. Nous sommes à dix minutes de Niort, mais dans un village, j’exerce dans un lieu différent de l’endroit où j’habite et il est vrai que le statut de salariée de Séverine, est plus confortable pour moi, compte tenu des horaires qui lui permettent de s’occuper davantage de notre petit garçon. Si nous étions deux libéraux, je pense que ça serait nourrice obligatoire. Je n’ai pas souvenir dans l’entourage de ma promo d’affrontements liés aux choix du lieu d’installation. Pour ceux de ma génération, la transition, je crois, s’est faite assez naturellement. Il s’agit, naturellement, d’une décision commune, quel que soit la profession du conjoint.