Observance : ni mieux ni pire

Publié le 02/04/2010
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L’observance des adolescents est souvent montrée du doigt. « Pourtant, la compliance dans cette population (environ 50% des adolescents ne suivent pas leurs prescription) n’est pas très différente de ce que l’on observe chez l’adulte » indique le Dr Renaud de Tournemire (Poissy).

Comme à tous les âges, les raisons de la non observance sont multiples. Certains jeunes vont utiliser leur maladie comme une conduite à risque. D’autres pêchent par ignorance « comme ce jeune garçon atteint d’un syndrome néphrotique qui avait arrêter son traitement car il avait entendu dire que sa maladie allait guérir ».

Une consultation dédiée à l’observance basée sur des questions ouvertes est souvent nécessaire. Dans certains cas, une consultation de ré annonce du diagnostic peut aussi s’avérer salutaire et permettre à l’adolescent malade de mieux comprendre les enjeux de sa maladie.


Source : lequotidiendumedecin.fr