« Aujourd’hui, la prise en charge de l’ostéoporose repose désormais sur deux questions : « vous êtes-vous déjà fracturé ? » et « avez-vous chuté récemment ? ». Ce dernier élément novateur est un facteur de risque principal de chutes à venir et un révélateur de comorbidités pouvant augmenter le risque de chutes, par vertiges ou troubles de l’équilibre : pathologies neurologiques, rhumatologiques et orthopédiques, voire générales ou iatrogènes.
Par ailleurs, l’os est la victime de maladies chroniques : c’est pourquoi, en cas d’ostéoporose, il est important de prendre en compte les comorbidités (gonarthrose, diabète, maladies vasculaires…) car elles augmentent le risque de facture. Cette vision élimine un concept énoncé jusqu’à aujourd’hui : celle que l’ostéoporose est une maladie silencieuse puisqu’on s’intéressait seulement à l’évolution de la DMO. »
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Dr Karine Briot*
Dr Karine Briot*
« L’ostéoporose n’est pas une maladie silencieuse »
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