Au tour des médecins hospitaliers de rejoindre le mouvement national du 12 novembre : la Coordination médicale hospitalière (CMH), le SNAM-HP (Syndicat national des médecins des hôpitaux publics) et Convergence-HP soutiennent la grève de lundi prochain, et appellent l’ensemble de leurs adhérents à se mobiliser dans le cadre d’actions locales (grève, manifestation, mobilisation...).
« Graves dysfonctionnements dans le dialogue »
Plusieurs motifs sont invoqués pour justifier ce mot d’ordre. Il s’agit d’abord d’exprimer une solidarité vis-à-vis des internes et des chefs de clinique, à l’initiative du mouvement. Les intersyndicats de PH veulent aussi manifester un mécontentement plus large. Le pacte de confiance annoncé par Marisol Touraine peine à séduire les hospitaliers. Les réunions de la mission Couty se succèdent sans convaincre : la CMH, le SNAM-HP et Convergence-HP font état de « graves dysfonctionnements dans le dialogue entre le pouvoir actuel et le corps médical hospitalier ».
Des dossiers sont bloqués, au point mort, déplorent les intersyndicats, qui citent l’accord-cadre signé en janvier 2012, la gouvernance hospitalière, la démographie médicale. Les organisations représentant les médecins hospitaliers regrettent que le gouvernement « se focalise sur des éléments partiels dans un climat trouble de mise en accusation du corps médical », allusion indirecte à l’encadrement des dépassements d’honoraires.
À noter que l’INPH (Intersyndicat national des praticiens hospitaliers), qui avait cosigné les derniers communiqués du SNAM-HP et de la CMH, n’est cette fois pas associé au communiqué.
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