Les maternités manquent-elles de lits et de moyens en général ? Subissent-elles les conséquences d'une restructuration poussée trop loin ? Arrivent-elles au bout de la logique de leur hiérarchisation en trois niveaux de soins, mise en œuvre il y a 15 ans ?
Trois mois après le drame du Lot, au cours duquel un nouveau-né avait trouvé la mort sur une autoroute, et sans attendre les résultats d'enquêtes vite diligentées, toutes ces questions ont (re)surgi avec le décès vendredi dernier d'un bébé in utero à la maternité parisienne de Port-Royal. Un établissement géant, fruit du regroupement récent de trois entités (Saint-Vincent de Paul, Baudelocque et Port-Royal), et où 5000 naissances ont été enregistrées en 2012. Trop à l'échelle française, expliquait mardi un ancien chef de service de la maternité dans les colonnes de Libération.
La politique périnatale menée en France depuis plusieurs années est-elle dans l'impasse et la sécurité de la naissance en danger ? Ou bien les accidents surmédiatisés masquent-ils une réalité bien moins noire ?
À vous de débattre...
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