Le cadre du remboursement

Publié le 22/10/2010
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Depuis 2006, les autorités de tutelle ont décidé du remboursement de l’ostéodensitométrie (ODM) non seulement en prévention secondaire après une première fracture mais aussi en prévention primaire dans le cadre de profils « à risques ». « Schématiquement, on partira du principe fondamental selon lequel une ostéodensitométrie est indiquée dès lors que les résultats de cet examen seront a priori susceptibles de modifier la prise en charge du patient » indique le GRIO. En prévention secondaire, il s’agit d’antécédent personnel de fracture de fragilité notamment la découverte radiologique d’une fracture vertébrale. Il faut aussi rappeler que la survenue d’une fracture de hanche multiplie par deux le risque de récidive d’une nouvelle fracture. L’ostéoporose est définie comme un T-score inférieur à -2,5, entre -2,5 et -1, on parle d’ostéopénie.

En prévention primaire, l’ostéodensitométrie est à envisager dans toute pathologie génératrice d’ostéopénie comme certaines affections endocriniennes, les traitements ostéopéniant tels que les corticoïdes et les médicaments entraînant une œstrogéno ou androgénoprivation. Chez la femme ménopausée, l’ODM est indiquée en présence d’un antécédent familial au premier degré de fracture du col fémoral, un indice de masse corporelle de moins de 19 kg/m2, la ménopause précoce (avant 40 ans) et un antécédent de traitement corticoïde prolongé. Les cas particuliers sont le deuxième examen à l’arrêt du traitement anti-ostéoporotique et l’examen de surveillance d’une ostéoporose non traitée.


Source : lequotidiendumedecin.fr