Le décret autorisant les sages-femmes à pratiquer les interruptions volontaires de grossesse (IVG) par voie médicamenteuse et à vacciner sous certaines conditions vient de paraître au « Journal officiel ».
Prévues dans la loi de santé et très attendues par la profession, ces deux mesures ont pour objectif d'améliorer l'accès aux soins des femmes.
Dans le cadre d’une IVG réalisée par voie médicamenteuse, une sage-femme peut désormais prescrire un arrêt de travail de quatre jours maximum, renouvelable une fois.
Ses compétences sont également élargies à la vaccination pour l'entourage immédiat de la parturiente et du nouveau-né, et ce dès la grossesse et huit semaines après l’accouchement. Un arrêté à venir fixera la liste des vaccinations concernées.
Marisol Touraine a salué ce lundi « une étape importante dans l’histoire de la profession, qui bénéficie ainsi de missions élargies, mieux reconnues et plus en phase avec la réalité du métier de sage-femme ». La ministre de la Santé a indiqué qu'elle lancera le 14 juin une campagne nationale d’information « visant à présenter la diversité des compétences des sages-femmes et à rappeler leur niveau de qualification ».
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