L’enquête sur le Gardasil a été classée sans suite le 26 octobre dernier, le parquet de Paris considérant qu’il n’y avait pas de lien de causalité direct entre le vaccin contre les infections à papillomavirus et des maladies auto-immunes dénoncées par des patientes, a appris mercredi l’AFP de source judiciaire.
Ce vaccin, commercialisé par Sanofi Pasteur MSD, avait été l’objet d’une première plainte au pénal fin 2013. Cinquante femmes s’étaient jointes à la procédure, mettant notamment en cause le vaccin dans la survenue de scléroses en plaques, de lupus, d’encéphalomyélites aiguës disséminées et de myofasciites à macrophages.
En septembre 2015, après une vaste étude menée avec l’Assurance-maladie sur plus de 2,2 millions d’adolescentes, l’Agence française du médicament (ANSM) avait assuré que le Gardasil n’entraînait « pas d’augmentation du risque global de survenue de maladies auto-immunes ». En revanche, pour la première fois, il est ressorti un faible risque de syndrome de Guillain-Barré, mais les autorités sanitaires ont jugé que le rapport bénéfice/risque du vaccin HPV restait favorable : « les bénéfices attendus de cette vaccination en termes de santé publique restent bien plus importants que les risques auxquels elle peut exposer les jeunes filles ».
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