75 ans après l'attaque japonaise, on continue à identifier des ossements de victimes sur la base américaine de Pearl Harbor, à Hawaï. La dernière en date à être sortie de l'anonymat s'appelle Jim Johnston, 23 ans, marin-pompier de première classe, originaire du Mississippi, et qui a retrouvé son nom grâce à l'ADN de deux neveux et à des comparaisons dentaires.
Dans les années suivant le 7 décembre 1941, les Américains ont procédé sur le site à la récupération de fragments humains mais ceux-ci avaient, à l'époque, été jugés non identifiables. Il en va aujourd'hui tout autrement : la science en marche est passée par là. Et l'appliquer s'avère à Pearl Harbour d'autant plus efficace que les conditions de recherche sont excellentes : les ossements récupérés ont un très bon niveau de conservation – les grandes quantités d'hydrocarbures déversés dans le port par les navires détruits lors de l'attaque auraient en particulier « saturé les squelettes », permettant un taux très élevé d'extraction d'ADN.
Sur les 400 000 soldats américains ayant péri pendant la Seconde guerre mondiale, 73 117 sont toujours portés disparus.
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