« Face à la crise alimentaire mondiale, les peuples andins disposent de plusieurs solutions et l’une d’elles est le quinoa », a déclaré à la tribune de la FAO, l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation, le président bolivien Evo Morales. « Nous voulons populariser son utilisation en raison de ses qualités nutritionnelles », a expliqué José Graziano da Silva, le directeur général de la FAO.
Evo Morales a été désigné lundi « ambassadeur spécial » de l’Organisation pour promouvoir le quinoa, présenté comme un « super aliment ». La FAO a lancé un programme de trois ans pour encourager son utilisation. Cette plante originaire des hauts plateaux de la Cordillère des Andes est considérée par les scientifiques comme l’un des aliments les plus sains et complets, et capable de remplacer avantageusement le riz, les pâtes ou la semoule. Le quinoa est une pseudo-céréale digeste, sans gluten, pauvre en lipides, riche en fer, en Oméga-3 et en protéines. Ses qualités nutritives ont été découvertes dans les années 1970 en Occident, où le quinoa est généralement vendu dans des magasins bios ou de commerce équitable. Les Nations Unies ont déclaré 2013 « Année internationale du quinoa ». L’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’a qualifié de « graine d’or ».
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