Le 15 septembre dernier, les autotests VIH, produits par le fabriquant français AAZ ont débarqué dans les pharmacies. Le prix de vente conseillé, situé entre 25 et 28 euros, sera un « frein » à son utilisation, selon des spécialistes de la lutte anti-VIH.
Ce test est « ridiculement trop cher », a déclaré Tim Greacen, directeur de recherche à l’Hôpital Maison Blanche (Paris), chargé d’évaluer l’utilisation de ce nouvel outil pendant six mois sur deux groupes à risque (homosexuels et migrants d’Afrique subsaharienne). Jean-Luc Romero, président de l’association Élus Locaux Contre le Sida, a quant à lui, indiqué avoir de « réelles inquiétudes quant au coût unitaire de cet outil qui pourrait sans aucun doute constituer un frein important à son accessibilité ».
Bientôt disponible dans le réseau associatif
Dans un communiqué diffusé la semaine dernière, Jean-Luc Romero a déclaré comprendre « les impératifs économiques et commerciaux mais il faudra de manière impérative arriver à faire baisser le prix unitaire de l’autotest pour en assurer le succès ».
Actuellement uniquement disponible dans les pharmacies d’officine, l’autotest VIH devrait pouvoir être distribué gratuitement par les associations de lutte contre l’épidémie d’infections par le VIH, selon les nouvelles dispositions prévues dans la loi de modernisation du système de santé actuellement en discussion au Sénat.
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