L’Union nationale des médecins spécialistes confédérés (UMESPE-CSMF) n’a pas de préférence entre les deux derniers prétendants à l’Élysée. « Les deux candidats ont chacun leur boulet, commente son président, le Dr Jean-François Rey. François Hollande, veut limiter l’installation en secteur II en zone surdense. Nicolas Sarkozy, lui, continue de défendre la loi Bachelot ».
Les candidats PS et UMP marquent toutefois quelques bons points, selon le leader syndical : ils sont d’accord pour préserver la liberté d’installation et maintenir le paiement à l’acte, deux piliers de la médecine libérale.
« Le scandale, ce ne sont pas les dépassements »
Par ailleurs, Nicolas Sarkozy comme François Hollande reconnaissent qu’il faut « sortir du tout hôpital ».
« Comme cela a été fait il y a quelques années pour diminuer les déplacements injustifiés à domicile, il faut limiter le recours aux urgences et les consultations à l’hôpital quand elles peuvent avoir lieu en médecine de ville », affirme Jean-François Rey.
Le président de l’UMESPE s’est dit « irrité » par la récente campagne médiatique dénonçant les dépassements d’honoraires : « On pointe les 1 à 2 % des médecins qui ont une activité privée à l’hôpital. Le scandale, ce ne sont pas les dépassements mais les tarifs des 98 % de médecins spécialistes libéraux qui sont très en dessous de la moyenne européenne ». L’UMESPE se déclare prête à travailler avec le futur chef de l’État… quel qu’il soit.
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