Dans l’allocution prononcée lundi soir au lendemain de la lourde défaite de la majorité aux élections municipales, le chef de l’État a confié au nouveau Premier ministre, Manuel Valls, la charge de poursuivre à la tête d’une équipe gouvernementale « resserrée, cohérente et soudée » « l’indispensable redressement du pays ».
François Hollande a fixé la feuille de route du futur gouvernement, qui devra trouver dans les trois prochaines années 50 milliards d’euros d’économies dans le cadre du pacte de responsabilité. Le chef de l’État a néanmoins érigé en « priorité » « la Sécurité sociale et la santé » derrière l’éducation et devant le pouvoir d’achat.
Être plus juste, plus efficace
« Le gouvernement aura à mettre en œuvre le programme d’économies budgétaires que j’ai annoncé, a précisé François Hollande. Il ne s’agit pas de faire des économies pour faire des économies. Il ne peut être question de fragiliser la croissance qui repart. Il s’agit de transformer notre État, réformer l’organisation de nos territoires, préserver notre modèle social, être plus juste et plus efficace. »
Lors de ses vœux à la presse, le président de la République avait annoncé qu’il souhaitait renforcer la lutte contre les fraudes et les prescriptions inutiles.
« Ce qu’il faut, ce n’est pas seulement lutter contre la fraude (...), c’est réduire la multiplication des actes médicaux redondants », avait alors déclaré le chef de l’État, citant les prescriptions trop nombreuses et inutiles et le « record de consommation » de médicaments en France.
Fin de vie : l’Académie de médecine réitère son opposition à l’euthanasie
Un médecin sur trois déclare avoir été sujet à l’épuisement professionnel, selon une étude Odoxa-MNH
Fin de vie : en commission, les députés s’accordent sur un « droit » à l’aide active à mourir
Le programme Emmie au Québec ou comment amener les femmes enceintes à se vacciner