Le syndicat MG France estime que les médecins généralistes souffrent de la stratégie de dépistage du Covid-19 « trop approximative » déployée par le gouvernement au sortir du confinement. « Depuis le 11 mai, les médecins généralistes sont logiquement en première ligne pour dépister les cas de Covid-19 et lancer les enquêtes contact. Mais leur travail est compliqué par la fragilité des protocoles et des stratégies qui leur sont proposés », argumente le syndicat présidé par le Dr Jacques Battistoni. « Les médecins généralistes [sont] démunis des moyens indispensables pour prendre en charge leurs patients. La crédibilité de leurs conseils à la population est fragilisée par ces approximations, quand la rentrée va mettre sous pression toute la société civile », assure MG France.
Les délais d’obtention des tests PCR et du rendu des résultats, « souvent supérieurs à 48 heures, ce qui est beaucoup trop long », sont pointés du doigt, ainsi que « l'absence de priorité donnée aux tests prescrits par les médecins par rapport aux tests de convenance proposés gratuitement à tous sans prescription ni justification ». Conséquence de cette « grave erreur » : un « encombrement » des files d’attente par des patients non prioritaires.
Autre grief : le manque de communication entre les différents acteurs de la stratégie de dépistage. MG France se désole notamment de voir « des résultats des tests réalisés sans concertation dans des centres ambulants [parvenir] au médecin traitant de façon aléatoire et souvent plus de trois jours après, que ce résultat soit négatif ou même positif ».
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