Le Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (SYNGOF) « demande au Premier ministre la démission de sa secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes ».
Cette charge fait suite aux propos de Marlène Schiappa sur un « taux d’épisiotomie à 75 % » et des « pratiques obstétricales non consenties, particulièrement sur les femmes étrangères, très jeunes, et handicapées » lors d’une audition devant le Sénat.
Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) avait déjà interpellé la secrétaire d’État, se déclarant « profondément choqué » et le CNOM avait regretté des propos qui semblaient « mal documentés ».
Le SYNGOF va plus loin, dénonçant une « malhonnêteté ». « Ce n’est pas de l’amateurisme que de faire la promotion de données non contrôlées, issues d’un militantisme qui a fait le personnage. Ce n’est pas de l’amateurisme que d’affirmer qu’une profession entière maltraite les femmes dont elle a la charge. Il s’agit de fautes professionnelles graves qui ébranlent la crédibilité du gouvernement de la France », martèle le SYNGOF.
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