Au micro de Jean-Jacques Bourdin, ce mardi matin sur RMC, Agnès Buzyn a expliqué qu'un « bras de fer » était engagé avec les médecins intérimaires sur l'abrogation du décret plafonnant leur rémunération depuis le début de l'année.
Comme à l'accoutumée, la ministre de la Santé, qui semble s'être trouvé un nouveau cheval de bataille, s'est montrée offensive sur le sujet. « Depuis l'entrée en vigueur du décret, ces médecins sont rémunérés 1 400 euros la journée, M. Bourdin. On parle du salaire mensuel moyen de beaucoup de Français ! »
Agnès Buzyn est allée plus loin, en évoquant même le salaire de « 2 000 à 3 000 euros la journée » de certains praticiens qui « profitent des failles du système » en préférant travailler « une semaine par mois en intérim » plutôt que d'accepter un poste de praticien hospitalier à temps plein pérenne.
Agnès Buzyn a rappelé le soutien « total » de l'Ordre des médecins sur la limitation de la pratique de l'intérim médical. « Un bras de fer est engagé, mais je ne céderai pas », a-t-elle conclu.
En revanche, dans cet entretien de dix minutes, la ministre n'est pas revenue sur l'énième report de la réforme sur l'hôpital, annoncé ce lundi par Emmanuel Macron.
Le programme Emmie au Québec ou comment amener les femmes enceintes à se vacciner
Décès de Roland Mehl, fondateur du prix Galien
Fraude à la Sécu : un couple de médecins accusé d’avoir détourné un million d’euros
Des personnalités demandent l'entrée au Panthéon de la psychiatre et résistante Adélaïde Hautval