Selon un enquête du SNPHARE réalisée mi avril auprès de médecins provenant essentiellement de CHU et de CH, le manque de matériel de protection est toujours avéré chez les soignants, aussi bien concernant les masques que les surblouses, même si les choses s'améliorent un peu avec le temps. Le tableau est nettement plus sombre dès qu'on parle de contamination. Seuls 3,7 % des répondants déclarent un dépistage systématique dans leur établissement. Un tiers d'entre eux doivent passer par un cadre hiérarchique ou fonctionnel pour être dépisté. Dans l'attente du dépistage, 46,8 % sont en arrêt de travail mais 43,8 % continuent de travailler avec port du masque obligatoire. En cas de dépistage négatif, 79 % des soignants doivent retourner travailler avec port du masque obligatoire. En cas de dépistage positif, 16 % ne bénéficient pas d'arrêt de travail si l'état clinique le permet. Pis, le sondage révèle le manque d'informations remontées aux soignants par leur hiérarchie. Seuls 23,5 % ont une information sur le nombre de soignants Covid+. 13,3% sur le nombre de soignants dépistés et enfin 36,7 % "observent une omerta sur le nombre de soignants Covid+".
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