Début juillet, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) alertait sur le retrait de certains médicaments à base de valsartan. La cause : un défaut de qualité avait été découvert dans un grand nombre d'entre eux.
En effet, une impureté dans la substance active fabriquée par la société chinoise Zhejiang Huahai Pharmaceuticals : la N-nitrosodiméthylamine (NDMA) avait été détectée. Cette substance est un produit classé comme probablement cancérogène chez l’homme. En cliquant sur le lien vous connaîtrez les produits pharmaceutiques concernés qui ont fait l'objet d'un rappel de lots. Cela intéresse au total neuf laboratoires pharmaceutiques.
Ne pas arrêter le traitement
L'ANSM renforce sa communication en mettant à disposition un numéro vert : 0 800 97 14 03 (accessible gratuitement du lundi au vendredi de 9 h à 19 h). Le risque serait que les patients arrêtent leur médicament d'eux-mêmes, provoquant au final des poussées hypertensives, des décompensations cardiaques ou des accidents vasculaires cérébraux. N'existant pas de risque aigu pour le patient, si ce dernier prend un médicament à base de valsartan qu'il ne devrait pas, il suffit de le remplacer par un médicament contenant du valsartan sans impureté, indique l'Agence du médicament.
Déjà que les Français ont du mal à être correctement pris en charge pour leur HTA comme l'avait révélé le BEH d'avril dernier, ce problème avec valsartan risque de ne pas conforter l'observance des patients hypertendus.
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