La lutte contre le Covid-19 se poursuit, et notamment la recherche d’antiviraux – qui restent utiles à la prise en charge des personnes immunodéprimées. Dans ce contexte, l’ensitrelvir attire l’attention. Contrairement au paxlovid, cet inhibiteur de protéase ne nécessite pas de booster, et n’est donc pas combiné au ritonavir, à l’origine de nombreuses interactions médicamenteuses. Selon un essai randomisé conduit auprès de 2 000 personnes, ce traitement permettrait de réduire de 70 % le risque de développer un Covid-19 en post-exposition.
Par ailleurs, alors que d’autres coronavirus pourraient émerger, des candidats traitements ayant une activité pan-coronavirus sont à l’étude. C’est le cas de petits ARN interférents (ou siRNA), ciblant des zones très conservées du génome viral. Un premier essai précoce a été conduit auprès d’une centaine de patients ayant bénéficié d’un siRNA administré par voie respiratoire, avec des résultats de sécurité favorables et une tendance positive en termes de réduction de la charge virale.
Article précédent
VIH : à l’assaut du réservoir viral avec les contrôleurs post-traitements
Article suivant
Phase 2 réussie pour les anticorps neutralisants du VIH
Les syndromes post-infectieux sortent de l’ombre
Ménopause et VIH, la double peine
Quand séropositivité rime avec obésité
PrEP, vers une administration annuelle unique ?
VIH : à l’assaut du réservoir viral avec les contrôleurs post-traitements
Vers des traitements pan-coronavirus ?
Phase 2 réussie pour les anticorps neutralisants du VIH
SMS CROI 2025
Le taux de micro/nanoplastiques dans l’athérome carotidien est associé à la sévérité des symptômes
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé