Paul Carle (Toulouse) a présenté les résultats à 16 semaines de l’étude ESTEEM 2 qui, chez 413 patients atteints de psoriasis modérés à sévères a comparé l’apremilast (30 mg x 2/j) à un placebo (la durée de l’essai sera de 32 semaines - tous les patients étant mis sous apremilast à la 16e semaine - et, poursuivie, toujours avec randomisation, par une période de 20 semaines de sevrage.
À la 16ème semaine, le pourcentage de patients atteignant les scores de sévérité PASI-75 et PASI-50 est significativement réduit dans le groupe traité : respectivement 28,8 % versus 55,5 % et 5,8 % versus 19,7 %, (p ‹ 0,0001). Amélioration significative aussi du score d’appréciation par les cliniciens (sPGA) et se manifestant pour toutes les localisations (ongles, cuir chevelu, régions palmo-plantaires notamment).
Jusqu’à la 52e SEMAINE
Enfin, la tolérance est très satisfaisante avec des effets secondaires le plus souvent légers à modérés, dominés par les troubles digestifs, les rhinopharyngites et les céphalées. In fine les sorties d’essai pour effets indésirables étaient comparables dans les deux groupes (5,5 % vs 5,1 % sous placebo).
Kim Papp (Canada) a présenté les résultats de l’étude ESTEEM 1 dont le protocole était comparable mais ayant inclus plus de patients (844) en insistant sur l’analyse de la phase de sevrage : globalement l’efficacité est maintenue jusqu’à la 52ème semaine et chez les patients présentant un rebond, la reprise du traitement permet de retrouver le gain thérapeutique initial dans plus de deux-tiers des cas.
Enfin, l’analyse de la tolérance à 52 semaines présentée par K. Reich (Allemagne) ne met pas en évidence d’événements sévères, avec en particulier l’absence d’infections sévères (dont tuberculose), d’affections malignes ou cardiovasculaires.
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