Dans la prise en charge actuelle des polyarthrites rhumatoïdes, un des objectifs est de ne plus avoirs recours à la corticothérapie au long cours en raison des nombreux effets délétères. Une étude rétrospective de 374 patients s’est intéressée à l’évolution des PR corticodépendantes après la mise sous anti-TNF. Avant l’anti-TNF, les patients dont la pathologie évoluait depuis en moyenne 14 ans avaient un DAS 28 moyen à 5,3 (PR considérée comme très active si DAS 28 › 5,1) et une corticothérapie de 11,5 (± 7,85) mg/j. Après un an de traitement par anti-TNF (seules les molécules sous-cutanées ont été étudiées dans cette étude), 23 % des patients étaient sevrés de corticoïdes et 45 % prenaient une dose de corticoïdes ≤ 5 mg/j. Le seul facteur lié à une diminution de la corticothérapie au-dessous de 5 mg/j à un an était un DAS 28 initial inférieur à 5,3. Si les anti-TNF permettent de diminuer significativement la corticothérapie, c’est d’autant plus facile que la PR est moins active !
D’après N. Srifi et coll.
Le pilotage de précision des grossesses sous immunosuppresseurs
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Un Pots encore mal connu